On a parfois l’impression que le respect qu’on doit aux morts (ou plutôt à leurs proches) oblige ceux qui commentent leur départ à l’hagiographie.
Pour le regretté descendeur Steve Smith, les compliments ne semblent cependant pas forcés. Même pas du tout.
Aimable, sympathique, généreux, surdoué. Les épithètes favorables affluent, propulsées par un vent de sympathie authentique.
« C’est un gentleman, un vrai de vrai », insiste Patrice Drouin.
Le patron de Gestev se souvient bien de la performance de Smith, alors nouveau venu, au Mont-Sainte-Anne en 2010. « Il s’était mis à pleuvoir juste pour lui. Et malgré ça, il avait battu presque tous les gros noms qui étaient là. Les Steve Peat, Greg Minaar et autres. » Seul Sam Hill avait eu le dessus, Smith prenant la seconde marche du podium.
Drouin insiste sur le talent remarquable du jeune homme, mort à 26 ans seulement. Une étoile filante, apparue sur le radar tout d’un coup. Disparue trop rapidement aussi. « C’était un costaud, il devait donc redoubler de finesse. Sa maîtrise était incroyable. Un vrai Crazy Canuck. »
« Après la course (en 2010), se souvient Patrice Drouin, on n’avait pas eu besoin de le solliciter pour venir remercier les bénévoles. Il s’était prêté au jeu avec gentillesse et empressement. Il était comme ça : simple, facile d’approche. L’attitude « west coast », un vrai gars du BC. »
« Le pays perd un modèle, un athlète remarquable, le meilleur descendeur de son histoire», conclut Drouin.
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Hommage à Smith
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