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Survivre aux (méchantes) montées

15-09-2025

© Marie-Christine Daignault

Joie des uns et malheurs des autres, les montées – qu’elles soient naturelles ou travaillées – constituent un véritable défi pour la plupart des cyclistes que je rencontre en formation. Plusieurs notions interagissent dans le succès d’une montée, dont voici les principales.

1. Encore et toujours : la position

Il importe de rester autant que possible assis sur la selle afin que les deux roues exercent une traction. Si la pente s’accentue, on glissera les hanches vers l’avant de la selle et on rapprochera le haut du corps du guidon sans exercer trop de pression sur les mains. Le poids demeurera dans les pieds. Si la pente devient très abrupte ou qu’un obstacle se présente, il est peut-être temps de se lever momentanément. On gardera alors le haut du corps bas et les hanches légèrement au-dessus du nez de la selle, le temps de franchir la section. En plus d’être mobile sur le vélo, se lever, le temps de quelques coups de pédale, aide à mieux s’adapter au terrain, donne davantage de puissance et de mobilité.

2. Le coup de pédale rond

Garder la cheville souple en vue de maintenir le pied à l’horizontale sur la pédale est une bonne façon de faire. Le mouvement doit être fluide et constant, répartissant la force tout au long du cycle de pédalier. Clip ou pas clip, le mouvement est relativement le même, puisque le but n’est pas de tirer sur la pédale mais de l’alléger lorsque l’autre pied est en phase de poussée.

3. La cadence et le choix de braquet

Une cadence trop lente exige beaucoup d’énergie musculaire et une cadence trop rapide fait grimper les pulsations car­diaques. On visera donc entre 60 et
90 rotations par minute. Pour cela, il faut sélectionner le « bon » braquet, ce qui ne représente pas le même choix pour tous. On recherche une vitesse confortable, ni trop facile, ni trop difficile, qui permet d’accélérer lorsque nécessaire. Expérimenter est la clé. Une chose est certaine : les changements de vitesse sont beaucoup plus fréquents que ne le croient la plupart des cyclistes.

4. La gestion de l’intensité

Lors d’une longue ascension, en vue d’économiser le maximum d’énergie, on prend l’habitude d’ajuster sa cadence dans le but de se reposer dans les sections qui demandent moins d’effort. C’est contre-intuitif mais super efficace. Dès que le terrain permet une forme de repos sans s’arrêter, on le prend ! Cela crée moins de fatigue, plus de constance et, surtout, plus d’énergie pour les coups de puissance. De quoi bien profiter des montées !

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