Santini commercialisera dès 2018 le Dyneema, un cuissard « anti-chute » fait à partir d’un tissu notamment utilisé dans la conception de vestes pare-balles.
Lorsque les aléas de la route envoient le cycliste valser au sol – on ne le souhaite pas, mais ça arrive —, celui-ci est presque assuré de s’en tirer avec de belles abrasions.
Avec le Dyneema, dévoilé à l’occasion de l’Eurobike 2017, l’Italienne Santini veut limiter les coupures et brûlures au niveau des hanches, des cuisses et des fesses. L’astuce : le polyéthylène à haute densité, un tissu qui est quinze fois plus résistant que l’acier, soutient la compagnie.
Santini prévoit détailler son cuissard « anti-chutes » en une seule couleur (noir) au coût de 185 € (environ 270 $) dès le printemps 2018.
L’utilisation du Dyneema dans l’équipement cycliste n’est pas particulièrement nouvelle. Specialized y recourt dans la fabrication de l’empeigne de ses souliers S-Works. En 2015, les cuissards de marque Etxeondo des coureurs de l’équipe Giant-Alpecin en contenaient également.
C’est à la compagnie néerlandaise DSM qu’on doit les fibres Dyneema, qu’on utilise également dans les cordages, les filets et les vestes pare-balles.