© Stéphanie Allard
Francis Rancourt est la cheville ouvrière du Tour de Beauce, l’un des plus grands rendez-vous cyclistes annuels du Québec. Ce Beauceron de souche a étudié en biologie, puis codirigé une ferme laitière et acéricole à Saint-Joseph-de-Beauce, avant de devenir bénévole à la Corporation du Grand Prix cycliste de Beauce. Celle-ci chapeaute le Tour de Beauce et quelques autres grandes compétitions cyclistes, comme la Voie gravelée, une course de vélo de gravelle.
En 2004, Francis Rancourt a pris la direction générale de l’organisme. Vingt ans plus tard, ce natif de Saint-Gédéon-de-Beauce a toujours sa région (et le vélo) dans le sang. « Le maître mot pour décrire mon coin de pays, c’est la diversité, autant sur le plan des activités et des services que des paysages : la plaine, la forêt, des rivières, pas de montagnes mais de belles côtes. C’est une superbe région où vivre et faire du vélo », dit celui qui s’implique aussi bien dans son travail que dans le club de ski de fond de Saint-Georges et même dans l’action municipale. Francis Rancourt met en effet ces temps-ci son expertise en course cycliste au service de la Ville de Saint-Georges, qui veut poser sa candidature pour les Jeux du Québec de 2027.

Le peloton gravit et dévale les routes pentues de Chaudière-Appalaches. © Brian Hodes
Le Tour de Beauce, une épreuve cycliste en cinq étapes qui se déroulent dans Les Etchemins et la Beauce de même qu’au mont Mégantic et dans la ville de Québec, se disputera cette année du 12 au 16 juin. Pendant cette petite semaine, toute la région respire vélo. La caravane de la course crée toute une animation à Saint-Georges, et dans les villages traversés par le peloton, les écoliers sortent voir passer les coureurs. Pendant la course, pas question de pédaler pour Francis Rancourt. Il se rattrape avant et après en fréquentant les belles pistes de vélo de montagne du centre de ski Saint-Georges : « Elles sont peu connues des gens de l’extérieur, et avec la rivière Famine en bas, qu’est-ce que c’est agréable ! » Il prend également son vélo de route pour emprunter le Sentier des Jarrets noirs, un tronçon asphalté de la Véloroute de la Chaudière qui longe la rivière Chaudière de Notre-Dame-des-Pins à Saint-Georges, reliant quatre parcs de toute beauté au fil de diverses passerelles et donnant l’occasion d’admirer un pont couvert, des chutes et les sculptures réalisées chaque année au cours du symposium organisé par l’organisme Beauce Art. « En Beauce, on peut voir passer les coureurs, mais aussi pédaler », conclut-il.

Pendant le Tour de Beauce, toute la région respire vélo. © Brian Hodes