Jamais je n’aurais pensé que Lucky Luke puisse délaisser Jolly Jumper… C’était quand même « le cheval le plus rapide de l’Ouest » depuis 1946.
Dans Lucky Luke se recycle, il l’a remplacé par un vélo. Fidèle à la tradition du cowboy solitaire, il y a des méchants que notre héros sur deux roues vaincra. Il y a surtout une traversée épique vers l’Ouest. C’est peut-être là qu’est finalement né le vélo de montagne. Le scénario de Mawil n’est pas aussi truculent que celui de Morris, mais son dessin fantaisiste se déguste d’une page à l’autre. La bonne nouvelle : Lucky Luke parviendra à destination de San Francisco, où il gagnera d’une courte mèche une course de vélo. On apprend aussi que le nouveau cycle qu’il chevauche va « révolutionner le monde ». On ne peut être que d’accord avec l’homme qui pédale plus vite que son ombre.
Lucky Luke se recycle, de Mawil, aux éditions Dargaud, 64 pages, 27,95 $