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À la rencontre de, Destinations, Gaspésie, Québec

Claudine Roy – La grande dame

23-06-2025

© Noa

Son CV est aussi long que la route 132, ses réalisations aussi solides que le rocher Percé, et son engagement envers sa région aussi inébranlable que les Chic-Chocs. Résidente éternelle de la Gaspésie, Claudine Roy vient d’une famille de marins et à ce titre, elle passe beaucoup de temps sur l’eau, notamment à voile dans la jolie baie de Gaspé.

La cofondatrice des Traversées de la Gaspésie (TDLG) est également férue de rando, on s’en doute. « La pointe de la péninsule, je l’ai arpentée de long en large, du génial géoparc et sa plateforme vitrée suspendue jusqu’à l’île Bonaventure, ce joyau incroyable. Mais je fréquente aussi le parc national de la Gaspésie et les fabuleuses Chic-Chocs : du printemps à l’automne, ce sont mes endroits de prédilection. » Ses randos fétiches ? « Le mont Albert : une fois arrivé au sommet, c’est tellement spectaculaire ! »

La chevalière de l’Ordre national du Québec a également un faible pour les monts Jacques-­Cartier et Xalibu, ainsi que pour le mont Vallières-­de-Saint-Réal en raison de sa splendide rando de sept sommets reliés par une crête. En fait, peu importe de quelle partie de la Gaspésie elle parle, un seul mot lui vient à la bouche : « Extra­ordinaire ! » Établie non loin du parc national de Forillon, elle en est aussi l’une des plus fidèles adeptes. « De L’Anse-aux-­Amérindiens, je fais souvent du vélo de gravelle jusqu’au Bout du monde », dit celle qui est également membre de l’Ordre du Canada.

Des centaines de personnes on arpenté les sentiers de la Gaspésie avec Claudine Roy © Charles Bilodeau

C’est non loin de là qu’elle adore admirer le lever du soleil, au cap Bon Ami. « C’est un grand moment de sérénité et un bonheur intense », assure-t-elle, à vivre idéalement en août lors du festival Musique du bout du monde, qui débute à 4 h 45 du mat’. « À cette occasion, j’organise une marche pour aller sur place juste à temps pour le début du concert. »

Dans un registre tout aussi remarquable, la montée Laurencelle, qui ceinture le parc, mérite autant le coup de pédale. « On est presque toujours au bord de l’eau et ça donne droit à 80 km vraiment magnifiques ! » s’émerveille la récipiendaire de la Médaille du lieutenant-gouverneur du Québec. Mais s’il fallait déterminer où se trouve le paradis cycliste gaspésien, Claudine Roy le situerait sans hésiter le long de la péninsule. « J’ai dû pédaler le tour de la Gaspésie au moins 100 fois, dit-elle. Bien sûr, le bord de route n’est pas toujours super, mais c’est un circuit capoté ! »

Enfin, depuis que des malappris sont venus saloper les plages gaspésiennes lors du premier été de la pandémie, on sait que la région compte davantage de chouettes étendues sablonneuses qu’on ne l’imaginait. « Et je ne parle pas seulement de la plage Haldimand ou de celles de Douglastown, mais aussi de plusieurs petites plages sauvages et cachées, en particulier dans les environs de Gaspé. » À nous, maintenant, de les débusquer… et de les respecter.

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