
© Collection personnelle
La Montérégie, c’est là que Dominic Arpin est né, a grandi, a débuté dans le métier de journaliste et est retourné vivre il y a presque 20 ans. L’animateur de la populaire émission Vlog à TVA et de plusieurs séries documentaires à teneur sportive sur Évasion est un amoureux de plein air, et sa région le lui rend bien.
Dominic Arpin aime évidemment rouler sur le bord du fleuve, sur la piste cyclable entre Brossard et Boucherville. Quand il veut pousser un peu plus la machine sur son vélo de gravelle sans se préoccuper des voitures, des poussettes ou des amateurs de patin à roues alignées, il se dirige toujours vers la voie maritime. Son moment préféré pour aller y pédaler ? « Sans hésitation le soir au coucher du soleil ! Je prends mon appareil photo et je m’arrête au poste d’observation du nouveau pont Samuel-De Champlain. La lumière est fantastique, et l’angle est parfait pour admirer la structure du pont, qui ressemble à la colonne vertébrale d’une baleine géante. »
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S’il devait présenter la Montérégie à un étranger, Dominic Arpin la décrirait comme une région agricole fort jolie comportant beaucoup de chemins de traverse entre les immenses terres cultivées. Ce fils d’agriculteur né sur une ferme à Saint-Ours, près de Sorel-Tracy, a découvert le territoire lorsqu’il a commencé sa carrière dans les médias, en tant que journaliste pour des journaux hebdomadaires locaux puis à la radio. Il reconnaît qu’il y a tant à explorer que certains joyaux montérégiens, situés littéralement dans sa cour arrière depuis qu’il habite Longueuil, lui sont restés inconnus jusqu’à encore tout récemment. « Pouvez-vous croire que je n’étais jamais allé aux îles de Boucherville il y a quatre ans ? » Depuis, il en a fait son terrain de jeu à vélo et en course à pied, tout comme le mont Saint-Hilaire, où il s’entraîne trois fois par semaine été comme hiver.
D’ailleurs, parmi ses coups de cœur gourmands d’après-sport dans le secteur, Dominic Arpin aime s’attabler au café Chez Cheval, un établissement qui emploie des personnes autistes afin de leur offrir une chance de travailler comme tout le monde. « C’est vraiment une expérience qui mérite d’être vécue, et on y accepte toutes sortes de clients, même ceux qui sont sales et transpirants au retour d’une bonne sortie vélo ! » s’amuse-t-il. Et il a bien un endroit de prédilection, tout de même, quelque part dans la région ? « C’est la rue Noiseux, au pied du mont Saint-Hilaire justement, un petit rang intime coupé en deux par une section de sentier aménagé dans la forêt. C’est très chouette comme chemin à emprunter en vélo de gravelle. »