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Le blogue de David Desjardins

Sans tube ni crochet (partie 1)

29-11-2024

Photo: Shimano

Comme je vous l’ai dit et vous le répète avec la détestable insistance d’un nouveau végane ou d’un adepte du crossfit : je fais de plus en plus de mécanique de vélo moi-même.

C’est un processus d’autonomie technologique que j’ai entamé avec plusieurs objets usuels dans ma vie: j’ai aussi appris comment nettoyer, entretenir et même changer des pièces importantes sur ma machine à café. J’épargne de l’argent, mais surtout, je comprends et maîtrise le fonctionnement de ce que j’utilise. Et puis c’est super gratifiant, disons-le, de réparer ses choses soi-même.

Toutefois, est-ce que la pose de pneus compte pour de la mécanique? En théorie, non. En pratique, de plus en plus.

Avec l’arrivée du tubeless dans le monde du vélo de route, on peut dire que le geste gagne en complexité. « Popper » un pneu nécessite idéalement de l’équipement spécial (préférablement un compresseur, ou alors une pompe à chambre surdimensionnée). Déjà, on entre dans un univers assez spécialisé.

Puis, avec l’avènement des roues hookless, donc sans crochets, la simple pose du pneu est parfois devenue un exploit.

J’exagère?

Pas tant que ça. J’en ai parlé à des mécanos, à des gens de l’industrie, à du monde qui passe ses journées à réparer des vélos. Quand j’évoque le sujet, la réaction est unanime : c’est pénible x 1000.

En même temps, c’est aussi rassurant. Parce qu’on veut qu’un pneu sur une jante sans crochet soit tendu, parfaitement arrimé à la surface interne de la roue. Mais cela signifie que les pneus sont conçus pour être très « serrés », disons.

Consultez cette excellente conversation sur le sujet avec le collègue Martin Turgeon pour en savoir un peu plus sur la question.

Des ampoules et des catas

J’ai donc entrepris, par un beau samedi matin, de poser mes pneus sur mes nouvelles roues hookless… pour une seconde fois.

Parce que j’avais déjà passé une heure à m’essayer, en vain.

Notez qu’il s’agit de roues et de pneus parfaitement compatibles. Cela m’a pourtant coûté un morceau de peau du pouce, un outil conçu pour embarquer les pneus réfractaires (explosé) et une clé à pneu Pedros cassée (oui, les grosses épaisses, réputées indestructibles) pour… ne même pas réussir à embarquer un seul des deux pneus. Sans parler que j’ai déchiré le fond de jante que j’ai dû refaire.

Notez aussi qu’il faut éviter les clés en métal, faute de quoi, on pourrait endommager la jante, ou le pneu.

J’en étais là à suer dans mon sous-sol, fixant les 15 centimètres du pneu qui refusaient de céder, quand je me suis souvenu d’un truc…

dont je vous parle dans mon prochain billet, où je vous expliquerai pourquoi, malgré tout ce trouble, J’ADORE les roues tubeless, et que j’adopte le hookless sans réserve. Oh, et puis je vous révèlerai aussi mon truc pour poser mes pneus.

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