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Destinations, Québec, Saguenay–Lac-Saint-Jean

« J’ai eu ben du fun à Jonquière »

01-07-2025

© Le Norvégien

Les belles destinations de vélo de montagne abondent au Saguenay–Lac-Saint-Jean, ce qui rend difficile le choix d’un site préféré. Le Norvégien mérite une mention spéciale, vu tout le jus de bras et les sous qui y ont été investis ces dernières années.

Au moment de sa fondation en 1972, le centre de plein air Le Norvégien était un club de ski de fond. Le site est désormais un centre quatre saisons où en hiver on pratique le ski de fond, la raquette et le fatbike, et en été le vélo de montagne, la course à pied et la randonnée.

C’est en 2018 que le tournant vers le vélo s’est opéré, quand la Ville de Saguenay a accepté d’investir près d’un demi-million de dollars pour développer à l’intention d’une clientèle familiale un réseau de sentiers roulants totalisant à ce jour presque 30 km. Une dizaine de kilomètres existaient déjà, fruit de plusieurs centaines d’heures de bénévolat effectué sous la gouverne du président du conseil d’administration du club Le Norvégien, Réjean Tremblay.

Des pistes de niveau intermédiaire se sont ajoutées. Bien drainées afin de durer longtemps, pas trop larges, juste assez sinueuses, comportant ici et là des virages juste assez relevés, elles ont la particularité de convenir aux débutants tout en plaisant aux rouleurs expérimentés, qui les abordent à une vitesse différente et apprécient de petits détails permettant des variations de tracé à chaque nouveau passage. Sur une superficie d’environ 4 km2, avec un dénivelé d’à peine une cinquantaine de mètres, le réseau de pistes de cross-country se faufile d’une colline à l’autre dans une forêt de feuillus où domine le bouleau. Tous les sentiers affichent à peu près le même profil, en dents de scie, légèrement ascendants ou descendants.

Une visite débutera par l’Épique, sentier à double sens qu’on peut qualifier de colonne vertébrale du réseau et reliant différents tronçons entre eux. Pour allonger, on fera des détours par la Déchaînée, celle du nord et celle du sud. On complétera avec les deux boucles de la Rock ’n’ roll, une piste de 6 km facile mais grisante à souhait, de loin la plus populaire du centre. Il faudra ensuite retourner faire la 460 et la Bluegrass, deux pistes à tendance descendante ponctuées de passages intéressants. Pour faire changement des pistes léchées, essayez l’Enivrante, un sentier plus vieux, aménagé à la main, ce qui lui donne un caractère plus naturel que le reste du réseau.

© Le Norvégien

Si vous adorez descendre et sauter, dirigez-­vous à proximité du chalet d’accueil, dans la zone Freeride, où trois courtes descentes vous attendent. À ne pas manquer : la Drakkar, une piste de progression avec sauts et obstacles de niveau intermédiaire. On y trouve des seuils importants, des courbes relevées, de nombreuses possibilités de sauts et un fort beau virage de type wallride (mur incliné). Tous ces modules sont roulables ou sautables selon son niveau d’habileté. Toujours près du chalet, la zone de progression permet de s’exercer sur cinq sauts de hauteurs différentes. Sous la gouverne de Nicolas Clément, coordonnateur aux opérations, ce secteur prendra de l’expansion dans les années à venir, et de belles choses sont promises dès l’été 2024.

Après une journée fertile en émotions, vous méritez une pause au chalet d’accueil pour goûter à la cuisine et à la bière locales. Vous pourrez alors chanter, comme Plume Latraverse : « J’vous remercie bien pour la grosse bière, j’ai eu ben du fun à Jonquière. »

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