© istock / Edwin Tan (velo)
Être cycliste, c’est évidemment aimer la nature et vouloir la protéger. Mais l’effet de nos activités sur celle-ci est parfois sous-estimé. C’est pourquoi il est important de rappeler quelques principes de base. En voici cinq à ne pas oublier quand vous embarquez sur votre monture.
Utiliser les surfaces durables
En vélo de gravelle ou de montagne, empruntez les pistes aménagées et autorisées. Abstenez-vous de rouler hors sentier ou sur les sentiers boueux, excessivement humides ou glacés. Il importe également d’éviter les dérapages : bloquer les roues crée des ornières ou des bosses, augmentant ainsi l’érosion du sol.
Gérer adéquatement les déchets
Les déchets peuvent mettre en danger la faune, attirer les rongeurs et rendre l’expérience des autres personnes moins agréable. Pensez à les rapporter avec vous. Aussi, utilisez les toilettes mises à la disposition ou, si ce n’est pas possible, faites vos besoins à plus de 60 m des sources d’eau.
Réduire l’incidence des feux
Les feux de camp laissent des traces durables : optez plutôt pour la cuisine sur un réchaud portable, si vous campez après votre sortie.
Laisser intact ce qu’on trouve
Laissez les roches, les troncs ou encore les plantes tels que vous les avez trouvés. N’introduisez pas d’espèces envahissantes, et n’en transportez pas non plus d’un lieu à un autre. Pour cela, vérifiez avant et après chaque sortie qu’il ne reste ni boue ni débris végétaux sur vos vêtements, votre vélo et votre équipement. Lavez votre vélo entre vos randonnées.
Respecter la vie sauvage
Certains animaux sauvages peuvent être habitués aux cyclistes, mais il faut éviter de les prendre par surprise ou de les perturber. Évitez donc le hors-sentier, ne les suivez pas, ne les approchez pas et ne les nourrissez pas. Il est essentiel de rester très loin d’eux, particulièrement lors des périodes sensibles, c’est-à-dire pendant les saisons de reproduction de même qu’au crépuscule et à l’aube.