
Les paysages laurentiens caractérisent ce parcours charlevoisien. © Tourisme Charlevoix / Yan Bergeron
Envie d’enfin pédaler dans les coulisses d’une région façonnée par un impact météorique majeur ? Lisez ce qui suit.
L’arrière-pays de Charlevoix demeure peu connu des adeptes de vélo de garnotte. En effet, les innombrables chemins forestiers qui s’y déploient irriguent certes des terres publiques, mais aussi des territoires protégés et des domaines privés, comme la Seigneurie de Beaupré. En matière de convivialité, il y a certainement moyen de faire mieux.
Il existe cependant des itinéraires accessibles aux communs des cyclistes. C’est le cas de la boucle proposée par Pierre Bouchard, inépuisable globe-trotteur sur deux roues et fin connaisseur de tous les sentiers non bitumés de Charlevoix : « Hormis durant la période de la chasse, c’est un coin assez tranquille. On peut circuler sur ces routes sans détenir de droits de passage ni craindre de se perdre. »
Le point de départ de cette sortie d’environ 56 km est au sein de La Malbaie, dont on s’extrait en enjambant la rivière du même nom. Direction le chemin de la Vallée, puis des Loisirs, où débute une longue ascension jusqu’au pied du mont Grand-Fonds. On grimpera près de 400 m de dénivelé positif en une petite dizaine de kilomètres – le circuit totalise 800 m de D+.
Une fois la montagne de ski dépassée, l’asphalte laisse place à la gravelle. La surface plutôt meuble est manifestement fréquentée par un certain trafic automobile, comme en témoigne la présence de roulières. « La seule section un peu plus rugueuse est le chemin d’Auteuil, sur le retour, où on pédale dans une piste de quatre roues, précise Pierre Bouchard. Sinon, c’est assez roulant. » Des 700 x 40c feront l’affaire. Mais juste avant, au sommet de la boucle, un peu après le lac au Plongeon, on lèvera la tête pour contempler des paysages laurentiens typiques du pays de Menaud.
Si tout va bien, d’autres propositions du genre verront le jour prochainement sous l’étiquette de Parcours ruraux. « Le concept est simple : connecter ensemble des bouts de rang en garnotte, des chemins forestiers, des sentiers à double voie qui contournent des champs », énumère Pierre Bouchard.
Il existe d’innombrables chemins forestiers accessibles aux cyclistes dans l’arrière-pays de Charlevoix.
© Tourisme Charlevoix / Yan Bergeron