© Collection personnelle
«Je sentais que le Vieux-Québec avait besoin d’une activité hivernale active et totalement unique comme le fatbike, une activité aussi révélatrice pour les Québécois qu’épatante pour les touristes. J’en ai fait une mission : rendre le fatbike accessible à tous, et ce, tout en créant des expériences. » À 25 ans, Émilie Pelletier souffle les quatre bougies de son entreprise, Tuque & bicycle expériences, qui fonctionne désormais à l’année, la location des vélos et trottinettes électriques étant proposée du printemps à l’automne. En hiver, elle loue des fatbikes électriques mais, surtout, organise des tours guidés à saveurs historique et gourmande en fatbike électrique. Cela permet à ses clients d’explorer, en compagnie d’un guide expérimenté, le Vieux-Québec, le parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles, le domaine Maizerets et le quartier Limoilou.
« Je ne suis ni une cycliste ni une athlète, mais j’aimais l’idée de découvrir autrement la ville de Québec et ses alentours, de sortir des circuits habituels », explique celle qui, au cégep, rêvait de devenir médecin mais qu’un emploi d’été chez Cyclo Services, dans le Vieux-Québec, a poussé vers le tourisme à vélo au cœur de la ville qu’elle aime tant. C’est d’ailleurs, selon elle, le mot liberté qui définit le mieux sa région.
Émilie Pelletier a ses chouchous, dans la région. Chaque année, elle ne manque jamais le parcours-événement Onhwa’ Lumina à Wendake ; ce trajet multimédia immersif de 1,2 km conçu par la firme Moment Factory transporte, à la faveur de la nuit, par la magie du son, de la lumière et des projections vidéo, dans l’univers onirique de la grande nation huronne-wendat. Aussi, le café La Maison Smith, à Limoilou, est son must pour un arrêt gourmand à vélo. Et quand il s’agit d’atteindre le nirvana cycliste, rien ne bat le sentier du parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles, accessible en toutes saisons, à faible distance du Vieux-Québec.
Émilie Pelletier a prouvé que le vélo est le meilleur outil pour découvrir la ville de Québec, et ce, douze mois sur douze. © Collection personnelle