© Collection personnelle
Si vous cherchez Jacques Racine, vous le trouverez sans doute dehors, sur un sentier, où il passe la plupart de son temps. En effet, ce passionné de plein air qui a le physique d’un authentique gars de bois ne reste jamais bien longtemps encabané. Sa passion, il en a fait son métier : on lui doit pas mal d’aménagements de sentiers, notamment dans le parc national des Monts-Valin. Aujourd’hui, il exerce son talent à titre de consultant pour le parc. Même s’il n’est pas originaire de cette région, il en est le meilleur ambassadeur : pour lui, il n’y a pas de plus beaux coins que le Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui en outre offre une telle variété d’activités. « C’est la région du plein air, dit-il, que ce soit pour les sports nautiques, la pêche, la montagne. Ici, on peut tout faire. »
Ce grand voyageur a fait le tour du monde plus d’une fois, mais il conserve pour son coin de pays un attachement tout particulier. « Et puis, ici, il y a une riche diversité culturelle, et une fébrilité intellectuelle aussi ! ajoute-t-il. Les Grands Crus musicaux de Saguenay, le festival de musique La Grande Ourse, à L’Anse-Saint-Jean, les Fêtes gourmandes du Saguenay–Lac-Saint-Jean… Beaucoup d’artistes québécois viennent d’ici. »
Le festival La Grande Ourse est le rendez-vous musical à L’Anse-Saint-Jean. © La Grande Ourse
L’homme a ses endroits de prédilection. Le lac Emmuraillé, du côté de L’Anse-Saint-Jean, un superbe lac glaciaire au pied d’époustouflantes parois rocheuses, accessible par le sentier Les Murailles, en est un. Il aime tellement ce lieu qu’il y a construit deux refuges de ses mains : un grand qui peut accueillir jusqu’à douze personnes, et un petit d’une capacité de quatre places. Côté vélo, il recommande la zec du Lac-Brébeuf, dans l’arrière-pays, où un beau chemin de terre longe les rives du lac Brébeuf et de la rivière à la Catin.
Quand il parle du Saguenay, Jacques Racine ne manque jamais de vous inviter à venir faire un tour, à partager un repas devant le poêle à bois ou à faire ensemble une balade en raquette. « Tu verras, tu vas aimer le nouveau refuge », lance cet infatigable contemplatif avec un sourire complice. Il est comme ça, Jacques Racine : un sens de l’hospitalité grand comme ça et une bienveillance sans borne.