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À la rencontre de, Abitibi-Témiscamingue, Destinations, Québec

Marc Lemay – Maître chez lui

01-07-2025

Marc Lemay, impliqué dans le vélo de montagne jusqu’à la ligne de départ © Jacques Sennéchael

Féru de vélo, l’avocat Marc Lemay a toujours milité pour l’avancement de la petite reine dans sa région, voire au-delà : en plus d’avoir développé et dirigé le Tour de l’Abitibi, c’est grâce à lui que le vélo de montagne est devenu une discipline olympique en 1996.

Après avoir accroché sa toge et servi comme député du Bloc québécois, l’homme de loi est toujours président du collège arbitral de l’UCI et n’a évidemment jamais cessé d’arpenter sa région sur deux roues.

Établi à Rouyn, ce septuagénaire actif mouline quelques milliers de kilomètres par année, mais uniquement sur route. « L’été, je roule deux ou trois heures par jour s’il fait beau. J’adore ça. Les routes d’Abitibi-Témiscamingue sont magnifiques, certains coins sont fous ! Et si c’est plat, c’est jamais plate », plaide-t-il.

Parmi les incontournables de son coin de pays, le juriste pourrait ne jurer que par ses deux parcs nationaux : « Opémican est extraordinaire pour le canot, mais aussi pour la rando et le vélo, tout comme Aiguebelle, d’ailleurs. » Quand il a envie de s’offrir des routes peu connues, Marc Lemay pédale le long de la rivière des Outaouais et du lac Témiscamingue. « C’est de toute beauté, on peut même faire le tour du lac. »

D’ailleurs, la MRC d’Abitibi-Ouest est le secret le mieux gardé de sa région, selon lui. « Il y a tout plein de beaux coins que personne ne connaît : le lac Duparquet, le lac Abitibi, et également Clerval, où on a trouvé d’importantes traces du passage des Autochtones. On peut sillonner la région au complet et ne jamais s’ennuyer, y compris en vélo de gravelle et en bikepacking. »

Nonobstant ce qui précède, l’ex-président de Cyclisme Canada rappelle que sa région compte une infinité de chemins de pénétration, « dont des routes en garnotte super bien entretenues ». Pour savoir où aller sans enfreindre la loi, on n’a qu’à poser des questions dans les boutiques de vélos de Rouyn-Noranda, Amos, La Sarre, Ville-Marie…

Côté vélo de route, on n’est pas en reste non plus. « Je ne sais pas comment il a fait, mais en 42 ans comme député au PQ, François Gendron a réussi à faire asphalter tous les rangs de son comté : désormais, autour de La Sarre, il est possible de s’offrir deux ou trois jours de vélo sur bitume dans des rangs plus fréquentés par des tracteurs que par des camions. »

Au Témiscamingue, le récipiendaire de la médaille du lieutenant-gouverneur aime aussi traverser à pied la forêt de thuyas de Ville-Marie, dont les arbres pluricentenaires sont splendides. Non loin de là, le Lieu historique national d’Obadjiwan–­Fort-Témiscamingue rappelle que les Algonquins descendaient jadis jusqu’ici pour échanger leurs fourrures. « J’aime rouler dans cette région : j’adore l’odeur de la terre quand il fait chaud, et les immenses champs de foin… Il y a ici tellement de terres cultivées ! »

Et à ceux qui doutent encore de l’impression d’éloignement que peut procurer l’Abitibi-­Témiscamingue, il suffit de remémorer que c’est dans cette région, sur le lac Duparquet, que se trouve la véritable île Moukmouk…

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