© JONATHAN B. ROY
Transporter ses bagages à vélo est un exercice d’équilibre et de dosage. Il faut à la fois prendre avec soi juste ce qu’il faut et répartir le tout sur sa monture. Que les dix conseils ci-dessous vous fassent pédaler serein tout en emportant l’indispensable !
1- Éviter la surcharge
Même si l’objectif n’est pas de battre des records de vitesse ou de distance parcourue, durant chaque voyage, je tiens à jour une liste des vêtements et objets que j’utilise, histoire de m’alléger encore davantage lors de la prochaine expédition.
2- Placer le poids à l’avant
Installer en priorité ses bagages au-devant du vélo comporte des avantages, dont celui de garder le vélo solidement appuyé sur le sol en tout temps. On n’a plus alors cette sensation, dans les montées, qu’on pourrait partir vers l’arrière ou faire un wheelie (!). La masse du cycliste étant déjà majoritairement sur la roue arrière, le vélo est ainsi mieux équilibré.
3- Installer les sacs à la fourche
J’adore les supports à bagages de type lowrider, mais de petits sacs étanches peuvent aussi être fixés sur la fourche. Je suggère un maximum d’environ 5 L. Les Big River de Sea-to-Summit ont de pratiques attaches latérales. Les Fork-Pack et Fork-Pack Plus d’Ortlieb viennent avec le système d’attache.
4- Mettre le lourd en bas
On placera ce qui est plus lourd le plus proche possible du sol, au fond des sacoches. Le centre de gravité sera abaissé, et le vélo plus équilibré.
5- Équilibrer les côtés
On le remarque moins sur le plat, mais si le poids n’est pas réparti également à gauche et à droite, le guidon se mettra à vibrer dangereusement dans les descentes.
6- Fixer les sacoches
Le système d’accrochage des sacoches au porte-bagages doit être à la fois pratique et robuste, étant donné qu’on pose et qu’on enlève les sacoches de très nombreuses fois. Alors pas question qu’elles se décrochent à la moindre bosse !
7- Suppléer au manque d’œillets
La compagnie Old Man Mountain propose, pour l’avant et l’arrière du vélo, diverses options de supports à bagages dont le point d’appui est l’axe traversant plutôt que des œillets. Parfait pour les cadres en carbone ou les vélos de montagne.
8- Laisser du lousse
Évidemment, ce qu’on utilise le plus souvent se devra d’être facilement accessible. On prévoira un peu de place pour un achat en cours de route et le ravitaillement quotidien.
9- Limiter les vêtements de jour
Que je parte une fin de semaine ou des mois, je n’ai que deux ensembles pour rouler, et généralement pas de cuissards, qui prennent davantage de place et sèchent beaucoup plus lentement que des shorts de course.
10- Prévoir des vêtements de soir
Pour l’après-vélo ou les journées de repos, j’emporte un ou deux autres chandails en laine de mérinos, qui se portent plusieurs jours d’affilée sans dégager d’odeurs.